Alors que l’Assemblée nationale vient d’engager les débats autour de la future loi de modernisation du système de santé, le syndicat des généralistes a invité la presse pour refaire un point sur les dossiers les plus importants du moment. Pour Claude Leicher, président de MG France, dans la période actuelle, « les généralistes ne peuvent compter que sur eux-mêmes. »
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Modernisation de la santé : les soins primaires doivent être renforcés
Le 31 mars, les syndicats de médecins ont appelé à une nouvelle journée «santé morte», avec fermeture des cabinets et grève des gardes. MG France de son côté a invité les médecins généralistes à facturer leurs consultations à 25 euros, en appliquant la cotation Cs + MPC au nom de l’équité tarifaire. Le jour même, la ministre de la santé défendait son projet de loi de modernisation de la santé à l’Assemblée nationale.
Congrès annuel du Collège de la Médecine Générale : une absence remarquée
Très attendue par quelque 500 généralistes dans un amphithéâtre du Palais des Congrès, à Paris, pour l’ouverture du congrès annuel du Collège de la Médecine Générale (CMG), la ministre de la Santé a décliné l’invitation. La récente grogne des généralistes, particulièrement remontés contre la loi de Santé en débat au Parlement, n’est pas étrangère à cette désaffection, même si le gouvernement pouvait justifier les absences des ministres de tutelle par la proximité des élections départementales.
Lettre ouverte aux députés du Lot
Deux médecins du Lot, Lydie Lymer, généraliste à Tegra, et Olivier Darreye, généraliste à Vayrac par ailleurs président de MG France 46, viennent d'adresser une lettre ouverte aux deux députés des circonscriptions du Lot, Mme Dominique Orliac (Parti Radical de Gauche) et Jean Launay (PS) pour leur faire part de leur opposition au projet de loi de Santé en discussion au Parlement.
Colloque MG France : pour un virage ambulatoire cohérent et réussi !
Le syndicat des généralistes MG France a mobilisé le 5 mars dernier des médecins, des économistes de la santé et des généralistes représentants de systèmes de santé étrangers autour de la question du « virage ambulatoire ». Un virage que la France a amorcé il y a une dizaine d’années en optant pour le médecin traitant, perçu comme pilier du système des soins primaires sur le territoire sans en avoir pour autant les réels moyens. Si les généralistes sont convaincus de la nécessité de réinvestir sur les soins primaires, encore faut-il que ce virage se fasse de manière cohérente et dans un élan concerté sur le territoire. La future loi de Santé devra à cet égard préciser la place qu'elle entend accorder aux soins primaires dans un système de santé en crise.
Mobilisation du 15 mars : un pari pleinement réussi !
Ils étaient plus de 20 000 à battre le pavé parisien dimanche 15 mars entre Denfert-Rochereau et le ministère de la Santé. Médecins et autres professionnels de santé, tous rassemblés autour d'un mot d'ordre unique, "Tous unis pour la santé de demain. Non au projet de loi de santé" de Marisol Touraine, tel qu'il est actuellement rédigé. Une délégation des principales organisations syndicales à l'origine du rassemblement a été reçue en fin de cortège par la ministre.
Infographie : virage ambulatoire, un challenge pour la médecine générale
Sondage exclusif MG France par Opinionway : les Français et leur médecin traitant
Claude Leicher : « Pas de virage ambulatoire sans les généralistes »
Après l'appel à fermeture le 6 février des cabinets médicaux des médecins généralistes, MG France invite ces derniers à un nouveau mouvement de fermeture pour le 19 mars prochain, à quelques jours de l'échéance électorale pour les futurs départements. Le syndicat des généralistes s'associera à la manifestation du 15 mars prochain. Le point sur la rencontre des quatre structures du Front Généralistes réunies à Paris jeudi 6 février.
Dépenses de santé : où passent les moyens mis à disposition ?
Les dépenses de santé progressent d'année en année dans notre pays. 186,749 milliards d'euros ont ainsi été consacrés en 2013 en France aux soins et biens médicaux (1) et pour 2014, l'enveloppe globale des dépenses de santé remoursées a été plafonnée à 179,1 milliards d'euros, soit une progression de 2,4 %. La progression de certains postes de la dépense est supérieure à ce chiffre. Mais qu'en est-il pour les actes remboursés de la médecine générale et les soins primaires ?